mercredi 26 octobre 2011

Michel Blanc, Zabou Breitman et Olivier Gourmet : un trio à la tête de l'Etat



Les salles de cinéma sont dominées par un reporter intrépide nommé Tintin, ou encore Polisse et ses 500 000 entrées en France. Cependant, deux films dits "politiques" ont également fait surface ce mercredi 26 octobre : Les Marches du pouvoir, de et avec George Clooney, et L'Exercice de l'Etat, long métrage français avec Olivier Gourmet, Michel Blanc et Zabou Breitman. Ce dernier a fait une belle percée au box office, et offre une analyse des rouages du pouvoir.

L'Exercice de l'Etat se déroule en situation de crise. Le ministre des Transports Bertrand Saint-Jean est réveillé en pleine nuit par son directeur de cabinet car un autocar a basculé dans un ravin. Quels sont les mécanismes mis en place pour régler la solution ? Jusqu'où l'Etat peut-il aller ou ne pas aller.

Présenté dans la section Un certain regard au dernier festival de Cannes, L'Exercice de l'Etat a été remarqué, mais un autre film sur la politique a attiré tous les regards par la mise en scène à l'écran de l'accession au pouvoir de Nicolas Sarkozy, La Conquête. Aujourd'hui, il est temps d'offrir à L'Exercice de l'Etat toute l'attention qu'il mérite.

Michel Blanc a d'ailleurs pris soin de revenir sur son travail au micro de Nikos Aliagas, lors de la matinale d'Europe 1 le 25 octobre. Il explique que cette oeuvre ne dessert pas la politique, et ne montre pas des bureaucrates sans vergogne. D'ailleurs, si l'actuel ministre des Transports, Thierry Mariani, n'a pas apprécié le long métrage, un ancien, Dominique Bussereau, a salué ce travail. La conversation se déplace ensuite vers sa propre vision de la politique. L'ancien Bronzé s'intéresse beaucoup au sujet mais ne veut pas s'engager activement car il estime ne pas avoir la carrure. De plus, il se confie en disant qu'il regrette avoir voté Mitterrand, mais il ne veut pas donner de conseil de vote pour l'élection présidentielle à venir : "Ce n'est pas mon travail," dit-il tout simplement. Retrouvez l'intégralité de l'interview sur le site d'Europe 1.

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